La qualité des soins et la sécurité affective : base du bon développement de nos enfants

   Une de mes  valeurs en tant qu’Educatrice de Jeunes Enfants, est de garantir une « qualité des soins » pour  maintenir la sécurité affective  de  l’enfant lorsque ce dernier nous est confié. D’ailleurs lors de chaque expérience professionnelle et analyse des pratiques, ce thème est l’un des premiers que nous étudions en équipe.

 

Définition : qualité des soins et sécurité affective.

Un soin revient à assouvir les besoins physiologiques du jeune enfant : le repas, le change de la couche, le sommeil.

La qualité des soins consiste à mettre le bien être de l’enfant, son confort au dessus de tout. On cherche à soigner l’enfant avec tout l’amour et la considération.

Mais pas seulement, c’est aussi grâce à ces moment duels entre la mère et son enfant ou son référent que l’on va  répondre à ses besoins affectifs ,autrement nommés besoin d’attachement. Un enfant sans lien d’attachement ne peut pas exister. 

Ainsi un jeune enfant peut pleurer parce qu’il a besoin d’être porté, contenu, rassuré. 

 

Alors quels outils éducatifs mettre en place pour garantir ce besoin vital?

 

La sécurité affective, un réel besoin !

 Ce besoin de sécurité affective est aussi important que les besoins physiologiques (manger, dormir etc.). Si en retour on laisse le jeune enfant pleurer, sans lui apporter de réponse et en le laissant livré à lui-même, ce ne peut être que néfaste pour son développement. On sait que le bébé est totalement dépendant de son environnement et qu’il n’a pas les ressources internes pour s’auto-consoler.

 

Quand on ne répond pas à son besoin de sécurité interne appelé sécurité affective, cela revient à dire : « débrouille-toi tout seul. » Par exemple, c’est  le cas lorsque l’on laisse le bébé immature affectivement pleurer dans son lit au moment du sommeil. 

L’enfant qui dès lors était en fusion avec sa mère in-utero  doit d’un coup se débrouiller seul pour s’endormir ? Ne sommes-nous pas trop exigeants ?

 

Il faut néanmoins se rassurer ! L’enfant en grandissant,  si ses  besoins affectifs sont assouvis,  s’ouvrira au monde plus facilement. Un enfant angoissé  qu'on a laissé se débrouiller seul face à son besoin d'être rassuré sera à même d'être  méfiant des adultes.

Cette sécurité affective des premières années va influer sur la manière dont le jeune enfant va percevoir le monde, avec confiance ou défiance. 

Beaucoup de techniques, d’outils psychopédagogiques peuvent  aider à garantir le bien être de l'enfant pendant les soins et font totalement parti de mes pratiques professionnelles.  

 

Dire avant de faire et faire après

Quand nous parlons  au nourrisson, il entre dans le monde humain. Même si ce dernier ne comprend pas tout de suite le forme du message, l’attention qu’il y a derrière va le rassurer. Avec la régularité, l’enfant va pouvoir anticiper, comprendre ce qui va lui arriver et donc se détendre. 

 

Porter et manipuler l’enfant avec respect

La façon dont le jeune enfant va être porté, manipulé et soigné va lui envoyer des messages sur la façon dont il va être considéré.

Si les gestes sont doux, attentionnés, délicats, l’enfant développe une bonne image de lui  et n’a pas peur ensuite de s’exercer, de prendre des risques sommes toutes mesurés car il aura suffisamment confiance en lui pour rencontrer les autres et oser!

 

Des soins routiniers pour amener des repères à l’enfant: La continuité des soins

 

Le jeune enfant a besoin d’une routine dans les soins, de rituels pour se sentir sécurisé affectivement. Par exemple, le change de la couche se fera juste après le repas, ou le temps du sommeil juste après le repas sans poser le bébé entre 2 soins.

Cette stabilité va rassurer l’enfant qui n’a aucune conscience du temps qui passe et c’est à travers les mêmes soins qu’il va se détendre, se rassurer et ensuite pouvoir s’ouvrir au monde avec quiétude.

 

Garantir le besoin d'attachement de l'enfant, c'est le considérer en prenant en compte ses besoins physiologiques mais aussi affectifs. Même s'il est petit, les besoins de l'enfant ne le sont pas pour autant.  L'enfant a besoin de s'attacher pour mieux se détacher. Il est immature neurologiquement et affectivement pour s'auto-rassurer.  Il s'agit de faire preuve d'empathie envers lui et de l'envelopper de son amour pour qu'il se sente protégé, rassuré. 

 

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Je m'appelle Amel .Pour me présenter j'ai 35ans et je suis maman . À l'âge de 25 ans j'ai entamé une reconversion professionnelle pour devenir Éducatrice de Jeunes Enfants avec l'idée de comprendre le développement de l'enfant,d accompagner la fonction parentale. J'ai été moi même  accompagné par le CERPE (Centre d Étude et de Recherche sur la Petite Enfance). 3 années oú j'ai compris et intériorisé les notions de bienveillance,de non jugement, grace à des formateurs d'exceptions,dans le concept de la pédagogie active .Bref ,les meilleures années d'études de ma vie. Cela fait déjà 10 ans que je suis EJE. J'ai travaillé dans des groupes privés,des crèches publiques,associatives et une micro crèche en qualité de Directrice .

Je suis passionnée par la cause des enfants et par  la relation parents-enfants. 

Ce blog est l'occasion de partager mon expérience d'Educatrice de Jeunes Enfants et de maman sur des thèmes pédagogiques concernant  l'Enfant et la famille .Bon,C'est mon premier blog,je ne suis pas spécialiste sur le sujet numérique,mais j'essaye.lol 

 

 

N’hésitez donc pas à y faire un tour, à confronter vos idées avec les miennes pour faire évoluer le débat mais également à me faire part de vos questions sur tous les sujets en lien avec la petite enfance.

 

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